LE GUIDE ULTIME

FEAF – Federal Enterprise Architecture Framework

Le Federal Enterprise Architecture Framework (FEAF) est un cadre d'architecture d'entreprise conçu pour fournir une structure et des conseils aux agences fédérales américaines.

Introduction

Lorsqu'ils abordent un nouvel objectif, les architectes d’entreprise recherchent les moyens les plus efficaces d'aligner les ressources métiers et technologiques d'une organisation pour optimiser ou remanier les processus. Plusieurs cadres qui permettent d’orienter les architectes dans le processus d’AE. Pour mener à bien leur plan, les architectes opteront soit pour l’un, soit pour deux ou trois d'entre eux.

Les cadres les plus connus et les plus appliqués par les architectes d'entreprise sont TOGAF, le cadre Zachman, le cadre Gartner et le FEAF (Federal Enterprise Archtiecture Framework).

 

Qu’est-ce que le Federal Enterprise Architecture Framework – FEAF?

Le FEAF cadre fédéral d'architecture d'entreprise développé par le gouvernement fédéral des États-Unis, constitue le cadre type des architectures d'entreprise d’organismes publics. Ce cadre guide l'intégration des processus d'architecture de gestion stratégique, commerciale et technologique. L'un des principaux avantages du FEAF est qu'il dote les agences fédérales américaines d’une approche commune en matière d'acquisition de technologies de l'information.

Les architectes qui souhaitent ajouter le FEAF à leur boîte à outils d'entreprise peuvent suivre la Certification fédérale en architecture d’entreprise. La certification FEAF donne aux architectes d'entreprise une compréhension de base de la méthode en utilisant des défis réels auxquels le gouvernement fédéral est confronté.

Le FEAF se distingue des autres cadres d'AE à plusieurs égards. Tout d'abord, il s'agit d'un cadre spécifiquement réservé aux agences fédérales américaines, contrairement à Zachman et TOGAF qui peuvent être mis en œuvre dans n'importe quel contexte d'entreprise commerciale.

FEAF est conçu pour fonctionner dans un environnement bureaucratique, pour renforcer l’efficacité des architectes d'entreprise tout en favorisant la collaboration et en mettant en évidence les possibilités de réduction des coûts. 

FEAF peut être combiné avec l'un des cadres d’architecture les plus populaires et les plus génériques. Cela dépend simplement de l'architecte et de la méthode qu'il juge la plus efficace pour répondre aux besoins de l'organisation. 

Il existe six domaines d'architecture d'entreprise pour les agences gouvernementales, à savoir le modèle de référence en matière de performance (PRM), le modèle de référence en matière de métiers (BRM), le modèle de référence en matière de données (DRM), le modèle de référence en matière d’applications (ARM), le modèle de référence en matière d’infrastructure (IRM) et le modèle de référence en matière de sécurité (SRM) que nous aborderons en détail plus tard.

 

Avantages du FEAF

Parmi les nombreux avantages du cadre FEAF, voici les quatre principaux :

Interopérabilité

Il s'agit de la capacité de deux systèmes ou entités ou plus à partager des informations avec précision. L'interopérabilité aide l'entreprise à évaluer le processus global et à fournir des services d’une agence à l’autre avec efficacité.

Agilité

L'agilité fournie par le FEAF permet à une entreprise de réagir rapidement à tout changement imprévisible. Au fil du temps, les changements de politique, de processus et de réglementation affecteront les systèmes déjà en place, c’est pourquoi il est important que les agences fédérales disposent de la flexibilité nécessaire pour s'adapter aux nouvelles exigences et fournir des réponses en temps voulu.

Intégration

L'intégration combine des sous-sections pour aider les différents départements à s'assurer que les fonctions sont compatibles et peuvent fonctionner ensemble, en évitant les dépenses excessives et les pertes de temps. Ce domaine du FEAF offre une méthode permettant d'assurer la cohérence entre les systèmes.

Réutilisabilité

La réutilisabilité de FEAF signifie que les composants peuvent être appliqués et utilisés dans plusieurs systèmes gouvernementaux, autrement dit, que différentes autorités peuvent bénéficier des mêmes parties communes au sein du système d'administration en ligne.

 

Méthode de planification collaborative (CPM)

Le méthode de planification collaborative (Collaborative Planning Methodology - CMP) désigne le cycle de vie complet de planification et de mise en œuvre qui est au cœur de la méthode et du processus de travail de la FEAF. Il est conçu pour être utilisé à tous les niveaux de l'architecture d'entreprise fédérale. Ces niveaux sont les suivants : international, national, fédéral, secteur, agence, segment, système et application.

La MPC comprend deux phases principales : organiser et planifier d’une part, et mettre en œuvre et mesurer de l’autre, elles-mêmes divisées en cinq sections clés.

Identifier et valider

Lorsque l'on aborde la méthode FEAF, l'objectif, le rôle du planificateur et le résultat permettent de définir les mesures à prendre.

  • Objectif
    Au cours de cette étape, l'architecte identifiera et évaluera ce qui doit être réalisé, et l'objectif sera décrit en collaboration avec les principaux acteurs du changement et les parties prenantes. Les premiers indicateurs de performance sont définis, de même que la gouvernance appropriée.

  • Le rôle du planificateur
    Les planificateurs (architectes et autres experts en informatique) collaboreront avec les parties prenantes et les sponsors pour définir, valider et hiérarchiser leurs besoins afin de former une vision commune des résultats et des objectifs à atteindre.

  • Résultat
    Au cours des étapes d'objectif et de planification, le résultat sera identifié et défini, ainsi que les indicateurs de performance à mesure, les principales parties prenantes et la gouvernance qui supervisera et approuvera les changements recommandés.

Rechercher et exploiter

  • Objectif
    Le but de la phase de recherche et d’exploitation est de vérifier si d'autres organisations ou prestataires de services éprouvent ou ont éprouvé concrètement des besoins similaires, et d'analyser leurs expériences pour déterminer s’il est possible d’adopter les mêmes approches ou d’envisager un partenariat.

  • Le rôle du planificateur
    Le planificateur doit ensuite faciliter et piloter l'évaluation des expériences et des résultats des autres organisations, et déterminer si elles ont des besoins similaires. Une fois ces besoins identifiés, le planificateur évalue et détermine les possibilités de collaboration ou d’exploitation.

  • Résultat
    La phase de recherche et d’exploitation doit permettre de s'assurer que les sponsors, les parties prenantes et les planificateurs impliqués ont une idée claire et précise des expériences et des résultats d'autres organisations, et de déterminer s’il est possible de les exploiter pour répondre aux mêmes besoins. Ces informations sont extrêmement précieuses pour les prochaines étapes de la planification.

Définir et planifier

  • Objectif
    À ce stade, le planificateur élabore un plan intégré sur la manière de répondre aux besoins décrits à la première étape. Le plan indique la nature des actions à accomplir, les modalités et délais d’exécution, la méthode d’évaluation de la performance, le coût, etc. Il apportera des réajustements dans tous les domaines de l'architecture (stratégie, métiers, données, applications, infrastructure ou sécurité). Le plan final sera ensuite approuvé par le sponsor.

  • Le rôle du planificateur
    L'architecte est ensuite chargé d'appliquer des méthodes d'analyse et de planification dans chacun des domaines de l'architecture afin de produire des artefacts permettant de saisir et de visualiser les changements décrits à la première étape. Au cours de cette étape, l'architecte dressera une feuille de route basée sur la marche à suivre.

  • Résultat
    À l’issue de l'étape de définition et de planification est que les sponsors, les parties prenantes et la gouvernance connexe disposent d'un plan cohérent et intégré de ce qui sera réalisé, avec des directives claires quant au calendrier, au coût et au résultat.

Investir et exécuter

  • Objectif
    C'est l'étape qui permettra de mettre en œuvre avec succès les changements envisagés. La décision d'investissement sera prise avec les différents groupes impliqués et les changements définis dans le plan intégré seront apportés.

  • Le rôle du planificateur
    Au cours de cette étape, l'architecte participera à l'investissement et à la mise en œuvre de toutes les activités en contribuant à l’application, à la révision et à l’orientation du plan intégré. Il peut également être amené à effectuer des recherches et des analyses supplémentaires, à solliciter les commentaires des parties prenantes et à s'assurer que les plans sont respectés et que les exigences architecturales sont satisfaites.

  • Résultat
    Cette étape fait passer le processus de la planification à la mise en œuvre. Si l'investissement n'est pas approuvé, le planificateur, les parties prenantes et le sponsor reviendront aux étapes précédentes, étudieront de nouvelles recommandations et modifieront les plans en vue d’un nouvel examen.

Mesurer la performance

  • Objectif
    L'étape finale du processus consiste à mesurer la performance au regard des indicateurs définis au cours des étapes précédentes.

  • Le rôle du planificateur
    Bien que l'architecte n'ait qu’un contrôle limité sur les données de performance finales, il pourra collecter les résultats pour les exploiter et évaluer si les capacités mises en œuvre aboutissent aux résultats souhaités et planifiés. Les données et les commentaires recueillis au cours de cette dernière étape auront une incidence sur les efforts de planification ultérieurs et permettront d'identifier les ajustements immédiats à apporter à la mise en œuvre, le cas échéant.

  • Résultat
    Cette dernière étape permet avant toute chose de mesurer les données de performance clés par rapport aux indicateurs définis. Cette évaluation peut influencer les projets futurs.

SUITE CI-DESSOUS

[SUITE DE L’ARTICLE]

Modèles de référence de la Version 2

Le modèle de référence consolidé (Consolidated Reference Model - CRM) se distingue du CPM en dotant les agences fédérales d'un langage commun pour décrire et analyser les investissements. Plutôt que les étapes décrites ci-dessus, la version 2 utilise des « modèles de référence » interdépendants pour former un cadre commun et cohérent de description des éléments importants des opérations propres aux agences fédérales, quelles qu’elles soient.

Ce modèle de référence FEAF améliorer la gestion et l’exploitation des projets informatiques, et facilite ainsi l'analyse et la collaboration entre les agences.

Ce cadre comprend les six modèles de référence qui ont été développés à partir des cinq que comptait la première version.

Modèle de référence en matière de performance (PRM)

  • Objectif
    L'objectif du modèle de référence en matière de performance (PRM) est de relier les agences fédérales au niveau de la stratégie, des composantes internes et des investissements. Le PRM fournira également des moyens de mesurer l'impact de ces investissements sur les résultats stratégiques.

  • Structure
    La structure du PRM est divisée en trois parties : le but, le domaine d’évaluation et la catégorie d’évaluation. L'objectif regroupe les investissements et les activités au sein d’un cadre commun. Il permet d'identifier des éléments de performance communs et d'établir des liens d'information multiplateformes entre les systèmes. La zone d’évaluation applique des indicateurs de performance détaillés propres aux investissements et aux activités, tandis que la catégorie d’évaluation affine simplement la zone d’évaluation. 

  • Résultat
    Le résultat du PRM est de décrire la relation entre l'investissement et les objectifs de l'agence, de fournir des mesures de performance propres à l'investissement et de dresser des rapports sur les résultats souhaités.

  • Points communs avec d'autres modèles de référence
  BRM DRM ARM IRM SRM
PRM - fournira des paramètres pour mesurer : Performance de l'entreprise Performance en matière de gestion des informations sur les données Performance des applications Performance des infrastructures Performance en matière de sécurité

Modèle de référence en matière de métiers (BRM)

  • Objectif
    À l’image de la phase de recherche et d'exploitation du FEAF, le modèle de référence en matière de métiers (BRM) encourage la collaboration intra et inter-agences. Cela permet aux responsables métiers et informatiques de l'administration fédérale de découvrir des possibilités de réduction des coûts et de nouvelles capacités métiers qui contribueront à la réalisation des objectifs stratégiques définis dans le PRM.

  • Structure
    Le BRM est structuré selon une hiérarchie à trois niveaux : le secteur de mission, la fonction métiers et le service. Ces niveaux permettent de regrouper et d'analyser les investissements et les applications à des fins diverses, au sein des différents secteurs d'activité du gouvernement fédéral.

  • Résultat
    Le BRM vise à fournir à toutes les agences gouvernementales une méthode type de classement des investissements, à encourager la collaboration et la consolidation et à favoriser l’évolution et l’amélioration de l'architecture informatique globale pour mieux atteindre les objectifs. 

  • Points communs avec d'autres modèles de référence
  PRM DRM ARM IRM SRM
BRM - fournira des paramètres pour mesurer : Définit les relations entre la stratégie informatique et les fonctions métiers Identifie les doublons et les lacunes au sein des informations sur les données Identifie les possibilités de réutilisation et de collaboration & améliore la gestion des applications Trouve des moyens de consolidation et définit les besoins technologiques Décrit les processus opérationnels de sécurité

Modèle de référence en matière des données (DRM)

  • Objectif
    Le rôle du modèle de référence en matière de données (DRM) est de faciliter l'identification et la compréhension des données, la façon d'y accéder et la façon de les exploiter pour optimiser la performance.

  • Structure
    Le DRM est également divisé en une hiérarchie de trois niveaux. Le niveau supérieur est composé de quatre domaines (données de support de mission, données de support d'entreprise, données d'orientation et données de ressources). Le niveau intermédiaire comprend 22 éléments de sujet et le niveau inférieur comprend 144 éléments thématiques distincts. 

  • Résultat
    Le rôle du DRM est de fournir à la fois la structure et le vocabulaire permettant de décrire, d'identifier, de classer et de partager les données et les informations au sein de toutes les agences du gouvernement fédéral. 

  • Points communs avec d'autres modèles de référence
  PRM BRM ARM IRM SRM
DRM Définit les relations entre la stratégie informatique et les fonctions métiers Utilise le partage des données pour améliorer les processus métiers et la prise de décision Mise sur les relations entre les éléments de données pour établir des relations entre les systèmes Identifie les besoins en infrastructure technique Contribue à la catégorisation de la sécurité et à l'analyse de confidentialité

Modèle de référence en matière d’applications (ARM)

  • Objectif
    Le modèle de référence en matière d’applications (ARM) sert de socle à la catégorisation des applications et de leurs différents composants. Il s'agit d'une étape importante dans l'identification des lacunes et des redondances, ainsi que des possibilités de consolidation et de partage entre les agences lorsqu'elles classent leurs systèmes d'information dans les catégories ARM.

  • Structure
    Le modèle de référence ARM est également organisé en trois catégories : Systèmes, Composants d'application et Interfaces. Les systèmes constituent des ensembles de TI, de données et de ressources connexes qui sont organisés pour traiter et utiliser des informations afin d’accompagner des processus métiers donnés. Les composants d'application sont des programmes logiciels autonomes qui peuvent être configurés pour accompagner des objectifs métiers (par exemple, le flux de travail ou la gestion des documents). Les interfaces décrivent les protocoles utilisés pour transférer des informations d'un système à un autre.

  • Résultat
    L'objectif est d'identifier des possibilités d'économies et de réduire les licenciements dans toutes les agences gouvernementales. 

  • Points communs avec d'autres modèles de référence
  PRM BRM DRM IRM SRM
ARM Améliore la performance stratégique grâce à la réutilisation et le partage des applications Améliore les processus métiers et identifie de nouvelles capacités métiers Définit les besoins en matière de stockage et d'échange de données Identifie les besoins en infrastructure technique Dresse un inventaire des actifs spécifiques

Modèle de référence en matière d’infrastructure (IRM)

  • Objectif
    Le modèle de référence en matière d’infrastructure (IRM) sert à catégoriser l'infrastructure informatique, ainsi que les installations et les réseaux qui hébergent cette structure. Grâce à la réutilisation et au partage de l'infrastructure entre les agences, l'IRM permet de réaliser des économies et de renforcer l'interopérabilité, ce qui facilite l'accès aux informations.

  • Structure
    La taxonomie IRM se compose de trois niveaux qui schématisent la catégorisation des actifs informatiques physiques. Le niveau un, également appelé domaine, comprend la plate-forme, le réseau et l'installation, qui sont liés les uns aux autres pour permettre une analyse des actifs informatiques axée sur ces trois aspects. Le niveau deux, ou domaine, se compose de 13 « domaines » liés aux domaines du niveau un. Le niveau trois se compose de 90 catégories liées aux 13 domaines du niveau deux.

  • Résultat
    L’IRM vise à soutenir plusieurs échelons de parties prenantes et de cadres dans les agences afin d'améliorer la prise de décision en matière de ressources informatiques, de fournir des opportunités d'économies, de réduire les redondances et de favoriser le partage d'informations.

  • Points communs avec d'autres modèles de référence
  PRM BRM DRM ARM SRM
IRM Améliore la performance stratégique en identifiant les infrastructures connexes Trouve des moyens d'améliorer les processus métiers, ainsi que de nouvelles capacités métiers Identifie les besoins e stockage des données Identifie les contraintes technologiques et décrit les possibilités de mise à niveau et d'innovation Dresse un inventaire des actifs spécifiques

Modèle de référence en matière de sécurité (SRM)

  • Objectif
    Le modèle de référence en matière de sécurité (SRM) permet aux architectes de catégoriser l'architecture de sécurité à tous les niveaux de l'architecture fédérale (international, national, fédéral, etc.). La sécurité fait partie intégrante de tous les domaines architecturaux et à tous les niveaux d'une organisation. Par conséquent, la sécurité doit être prise en compte et tissée à tous les niveaux de l'entreprise et dans tous les modèles de référence. 

  • Structure
    D'un point de vue structurel, le SRM comporte trois domaines clés : Objectif, Risque et Contrôles, eux-mêmes divisés en six sous-catégories : Conditions réglementaires, Risque, Processus d'évaluation des risques, Atténuation des impacts, Conformité et Catégories de contrôle. Ces catégories gèrent la réduction des risques et la conformité aux réglementations, qui déterminent les choix de sécurité en fonction des objectifs spécifiques d'une agence ou d'un segment.

  • Résultat
    En reliant la sécurité et la protection de la vie privée à l'architecture d'entreprise de l'agence, le SRM garantit que toutes les agences saisissent les enjeux liés à ces deux domaines. Il améliore également la consolidation et la normalisation des capacités de sécurité. 

  • Points communs avec d'autres modèles de référence
  PRM BRM DRM ARM IRM
SRM Identifie le risque pour la performance et la mise en œuvre de la stratégie Informe les entreprises sur les politiques et réglementations qui affectent la sécurité  Définit le chiffrement nécessaire au stockage et au traitement des informations Identifie les considérations relatives à la vie privée Détermine les exigences inter-domaines

FEAF vs. TOGAF

La plupart des architectes d’entreprise seront déjà familiers avec le cadre TOGAF, très populaire, mais FEAF contient des directives analogues qui accompagnent la fondation d’architecture, les points de vue et les vues de TOGAF.

Alors que le FEAF est axé sur l'architecture d'entreprise, TOGAF l’est davantage sur l'architecture informatique. Il est donc avantageux de connaître les deux cadres et méthodes.

feaf-vs-togaf-matrixFigure 1: Matrice FEAF (Source: TOGAF)

La principale différence entre TOGAF et FEAF est que le FEAF est conçu pour fournir aux agences fédérales des conseils concernant la structure leur architecture d'entreprise. La façon dont la matrice FEAF est structurée ne correspond pas non plus directement à la structure TOGAF, mais plutôt au cadre Zachman.

Cela dit, trois des quatre domaines d'architecture couverts par TOGAF correspondent aussi directement aux colonnes de la matrice FEAF (voir ci-dessus).

 

Conclusion

Le cadre fédéral d'architecture d'entreprise (FEAF) est une méthode d'architecture d'entreprise conçue pour guider l'intégration des processus d'architecture de gestion stratégique, métiers et technologique dans toutes les agences fédérales américaines.

En sus de TOGAF et le cadre Zachman, une compréhension approfondie de tous les cadres importants, ainsi que le choix des fonctionnalités de l’outil d’AE approprié, est extrêmement bénéfique pour les architectes qui cherchent à mieux répondre aux exigences et aux objectifs de l'organisation en matière d'AE.

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Réponses aux questions fréquemment posées sur le FEAF

Qu’est-ce que le FEAF ?

Le FEAF, cadre fédéral d'architecture d'entreprise développé par le gouvernement fédéral des États-Unis, constitue le cadre type des architectures d'entreprise d’organismes publics.

Qui utilise le FEAF ?

FEAF est conçu pour fonctionner dans un environnement bureaucratique, pour renforcer l’efficacité des architectes d'entreprise tout en favorisant la collaboration et en mettant en évidence les possibilités de réduction des coûts.

Quels sont les objectifs du FEAF ?

Le cadre FEAF guide l'intégration des processus d'architecture de gestion stratégique, commerciale et technologique. L'un des principaux avantages du cadre FEAF est qu'il dote les agences fédérales américaines d’une approche commune en matière d'acquisition de technologies de l'information.

Quelle est la différence entre le FEAF et TOGAF ?

La plupart des architectes d'entreprise connaissent déjà le cadre TOGAF en raison de sa popularité dans la pratique, mais le FEAF contient des conseils analogues à ceux qui accompagnent l'architecture de base, les points de vue de TOGAF. Alors que le FEAF est orienté vers l'architecture d'entreprise, TOGAF est davantage orienté vers l'architecture informatique. Il est donc avantageux de connaître les deux cadres et méthodes. 

La principale différence entre TOGAF et FEAF est que le FEAF est conçu pour fournir des conseils aux agences fédérales pour structurer leur architecture d'entreprise. La façon dont la matrice FEAF est structurée ne correspond pas non plus directement à la structure TOGAF, mais plutôt au cadre Zachman. Cela dit, trois des quatre domaines d'architecture couverts par TOGAF correspondent aussi directement aux colonnes de la matrice FEAF (voir ci-dessus). 

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