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Voir tous les documentsL'Application Portfolio Management (APM) est la pratique qui consiste à gérer et à optimiser les inventaires d’applications logicielles pour atteindre des objectifs métier précis. Pour ce faire, des vues d’ensemble claires des cartographies d’applications informatiques sont créées afin d’évaluer les coûts informatiques, de standardiser les logiciels dans toutes les unités de l’entreprise et de promouvoir l’agilité et l’innovation.
Ces dernières années, la pratique de l’APM a largement évolué afin d’aider à gérer des portefeuilles mixtes d’applications informatiques sur site et basées sur le cloud.
En générant des mesures claires et exploitables sur les applications décentralisées et en surveillant les cycles de développement rapide des logiciels, les architectes d’entreprise et les architectes du cloud ont recours à l’APM par des moyens de plus en plus automatisés pour évaluer les services communs à l’entreprise et garantir la disponibilité de diverses technologies de soutien.
L’APM dans les grandes entreprises implique généralement ce qui suit :
APM
La Gestion du Portefeuille d’Applications est comme une approche proactive de la gestion de votre garde-robe. Prenez ce t-shirt que vous avez acheté sur un coup de tête avant de rentrer chez vous et de vous rendre compte qu’il n’est assorti à aucune autre pièce que vous possédez. Il est certainement toujours en train de prendre la poussière au fond d’un tiroir. Les choses se seraient mieux passées si vous aviez adopté une approche plus méthodique. Par exemple, vous auriez pu examiner vos vêtements existants avant d’aller faire les boutiques, identifier vos besoins avant de choisir de nouveaux articles pour compléter votre garde-robe. Coïncidence, il en va de même avec les applications d’entreprise.
À mesure que les organisations se développent, les départements informatiques et même les employés concernés achètent des applications pour résoudre des problèmes urgents sans se préoccuper des implications (ou du moins en ne s’en préoccupant pas suffisamment). En conséquence, les applications s’accumulent et il est difficile, voire impossible de les intégrer à des applications ou d’autres systèmes existants. Des applications identiques exécutant les mêmes tâches sont achetées plusieurs fois. D’autres sont laissées de côté et ne sont plus utilisées, mais sont toujours payées, et jamais désinstallées. Et d’autres, encore, sont achetées et ne sont jamais utilisées !
L’approche méthodique pour éviter ces scénarios est la suivante :
Imaginez maintenant que ce processus doit couvrir des centaines, voire des milliers d’applications à la fois. Pour de nombreuses organisations, la tâche semble si grande qu’elles n’ont tout simplement pas le temps de s’en charger !
C’est un véritable problème.
L’absence de mise à jour de votre portefeuille d’applications signifie que les organisations dépensent de l’argent inutilement pour des applications qui n’apportent pas de valeur ajoutée, ce qui laisse moins d’argent et moins de ressources à consacrer aux logiciels et aux services qui pourraient apporter une valeur ajoutée et stimuler la compétitivité de l’organisation. Elles s’exposent alors également à d’éventuelles violations de la conformité et de la sécurité.
C’est là qu’interviennent les solutions de la Gestion du Portefeuille d’Applications et de gestion SaaS.
APM
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Quels avantages concrets peuvent être obtenus grâce à la Gestion du Portefeuille d’Applications ?
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Découvrez comment l’architecture d’entreprise peut aider les différents acteurs de votre organisation. Quelles sont les questions que se posent votre DSI, votre CTO, vos développeurs, vos responsables financiers, etc. et comment l’architecture d’entreprise peut aider à soutenir la gestion.
FAQs
L’APM répond aux besoins d’information de différents acteurs (DSI, CTO, directeurs informatiques, architectes d’entreprise, architectes du cloud, etc.). Si elle est pratiquée à l’aide d’un outil dédié, les points suivants peuvent être abordés :
Après avoir cartographié les applications, un responsable informatique doit décider des applications à prendre en charge et de celles à mettre complètement de côté. Pour ce faire, l’adéquation technique et fonctionnelle de l’application doit être déterminée. Ces informations peuvent être collectées en envoyant des enquêtes aux utilisateurs effectifs des applications.
Le retour d’information obtenu permet ensuite de déterminer clairement quelles applications sont adaptées à une organisation. L’étape suivante consiste alors à « désinvestir ».
Image 1 : Portefeuille des applications montrant la capacité fonctionnelle et technique des applications.
Les architectes d’entreprise gèrent les deux aspects de l’entreprise et de l’informatique. Un responsable du programme d’entreprise pourrait naturellement vouloir savoir comment les applications actuelles soutiennent les capacités métier du bureau. Dans l’exemple ci-dessous, nous pouvons voir que de nombreuses applications n’apportent pas de soutien fonctionnel au service clientèle. C’est l’occasion idéale de supprimer ces applications et d’équilibrer le portefeuille des applications.
Image 2 : Cartographie des applications montrant l’adéquation fonctionnelle des applications par rapport aux capacités métier.
L’une des difficultés rencontrées par les grandes entreprises est la rationalisation des applications dans l’ensemble de l’organisation.
Image 3 : Matrice des applications montrant quelles applications soutiennent les capacités métier, en fonction de leur groupe géographique d’utilisateurs.
Dans les organisations de grande taille et complexes, le cycle de vie des applications peut rapidement être perdu de vue. Lorsqu’une application arrive en fin de vie, une nouvelle version doit être mise en place, notamment si elle dépend de projets. Ces informations sont pertinentes pour de nombreux acteurs dans une entreprise (par exemple, le responsable de la sécurité doit savoir que toutes les applications sous-jacentes sont à jour pour éviter les attaques sur des applications obsolètes ; le CTO doit savoir à quoi ressemble la feuille de route des applications).
Image 4 : Feuille de route des applications montrant le cycle de vie des applications et les projets associés à ces applications.
Il existe de nombreux autres types de rapports auxquels un architecte d’entreprise devrait avoir accès et qui sont essentiels pour une entreprise.
Un catalogue dynamique d’applications est une condition préalable à la mise à niveau sécurisée des principaux processus informatiques en fonction de la criticité pour l’entreprise et à la mise en œuvre de normes de développement cloud-native à la fois adaptées et efficaces. En tant que ressource pratique pour les architectes d’entreprise et du cloud, l’APM expose les barrières organisationnelles lors de l’expansion répétée des environnements cloud et de l’intégration de principes agiles.
Les problèmes de conformité découlant du cycle de vie des services d’applications en fin de vie peuvent être prévus à l’aide de portefeuilles informatiques intégrés aux bases de données d’information des fournisseurs ou gérés de manière distributive. En outre, toutes les applications traitant les données des clients mais fonctionnant avec des licences de logiciels sensibles au facteur temps peuvent être suivies pour soutenir la gestion des audits.
Les responsables informatiques doivent aider les entreprises à analyser les coûts et les investissements liés au cloud. Cette procédure, en parallèle à une répartition stratégique des charges de travail entre les centres de données sur site et les espaces publics du cloud, nécessite des mises à jour contextualisées et automatisées sur les tendances des coûts du cloud dans plusieurs comptes et unités métier, comme le permettent des inventaires d’applications directement intégrés aux fournisseurs de cloud.
Les données des programmes d’APM sont exploitées pour mesurer les adoptions du cadre TBM à l’échelle de l’entreprise. En documentant les services spécifiques aux fournisseurs de cloud en fonction de leur capacité à aider les technologies de l’information à optimiser les dépenses de fonctionnement et de changement de l’entreprise, l’APM s’impose de fait pour les dirigeants de l’informatique et des entreprises qui souhaitent faire évoluer les services de manière rentable.
L’APM offre aux architectes d’entreprise et aux acteurs au niveau exécutif la possibilité de surveiller les projets de transformation informatique de grande ampleur. De nombreuses entreprises utilisent notamment des mécanismes de rapport automatisés et configurables pour mesurer, en temps réel, l’impact de leurs cartographies des applications en évolution.
Les cartographies informatiques des entreprises valant des milliards de dollars contiennent généralement des milliers d’entités interdépendantes, qui sont, pour la plupart, déconnectées de leur capacité métier d’ancrage. L’APM démêle systématiquement cette complexité informatique en catégorisant les applications et en identifiant les redondances. Cette organisation aide à coordonner la mise en œuvre des technologies et des processus.
L’APM est ancrée dans une collaboration étroite entre l’informatique et les entreprises. Plus vite le développement permet de diagnostiquer les besoins des entreprises, plus vite les solutions peuvent être adaptées aux normes pertinentes en matière de sécurité, de logiciels et de marché. Très souvent, cela implique d’identifier où et avec quelles sources de données appliquer le plus efficacement possible les cycles de développement autonomes.
Optimisation des licences de serveur, retrait d’applications, standardisation des plateformes technologiques communes – l’AMP est un moteur permettant de maximiser les budgets informatiques grâce à des évaluations de valeur très sophistiquées. Pour chaque application, un coût total de possession (TCO) est enregistré avec d’autres ensembles de critères, tels que la valeur stratégique, les compétences disponibles, la satisfaction des utilisateurs et la disponibilité d’alternatives.
Les entreprises s’appuient sur la méthodologie APM pour garantir la visibilité exacte dont elles disposent sur l’informatique sur site avec des actifs granulaires déployés sur des plateformes cloud. En détectant les violations qui affectent les cartographies du cloud tout en validant l’architecture, l’infrastructure et les déploiements par rapport aux bonnes pratiques établies, l’APM garantit que la documentation et le contrôle des environnements informatiques hybrides.
L’APM priorise les projets et leurs applications associées en fonction de leur valeur métier et des ressources disponibles (humaines et technologiques). Cette clarté de haut niveau est directement utilisée pour soutenir les décisions des DSI et des CFO lors de la définition des objectifs organisationnels.
Un portefeuille d’applications bien délimité offre une voie claire vers les lacunes technologiques et les redondances susceptibles de ralentir les processus métier. L’APM décrit les améliorations possibles tout en intégrant les connaissances des acteurs ayant des liens étroits avec la technologie.
En intégrant les réseaux d’applications et leurs interfaces partagées, l’APM fournit les bases permettant de voir les implications de l’élimination progressive du cycle de vie des services dans l’ensemble de la cartographie des applications. La fiabilité de toute interface et dépendance particulière peut, par conséquent, être examinée par les équipes opérationnelles.
Maintenant que nous avons expliqué pourquoi la Gestion du Portefeuille d’Applications est nécessaire, il est temps de montrer comment faire ses premiers pas avec la Gestion du Portefeuille d’Applications.
Dresser une liste des applications passées, présentes et futures déployées sur votre système. Elle devrait inclure tous les utilisateurs et bureaux dans le monde entier.
Identifier les acteurs concernés (utilisateurs) des applications. Pendant cette période de découverte, il est courant de constater que certaines applications sont utilisées par très peu de personnes. Vous pouvez même découvrir que certaines applications sont ou deviennent totalement inutilisées.
Une fois qu’une technologie est activée, sa valeur augmente et ses risques potentiels diminuent. Cependant, alors qu’elle arrive en fin de vie, la gestion informatique doit relever des défis, tels que les problèmes d’intégration, les fonctionnalités limitées, les niveaux de service variables, le manque de compétences disponibles et l’absence de support de la part des fournisseurs. De nombreux cadres expérimentés sont assez bons pour gérer les risques à un stade précoce, mais peuvent néanmoins ignorer les risques de la technologie au stade de la fin de vie
Image 5 : Aperçu des cycles de vie des applications, montrant celles qui sont supportées, celles qui sont en cours d’abandon ou celles qui ne sont pas supportées.
Les applications mal utilisées peuvent être identifiées en procédant à une rationalisation approfondie des applications. Les applications ne sont pas souvent utilisées à leur plein potentiel ou peuvent être facilement piratées lorsqu’elles sont mal utilisées.
Déterminez le coût total et la valeur métier de chaque application, même celles qui sont très peu utilisées. Comparez ce coût au CTP d’applications similaires utilisées dans l’industrie. À ce stade, il est préférable d’utiliser les capacités métier.
Les capacités métier définissent ce qu’une entreprise fait et ce qu’elle devrait faire pour relever les défis actuels et futurs. Elles décrivent ce que fait une entreprise fait plutôt que comment elle le fait. En outre, les capacités métier aident à identifier les redondances dans les technologies de l’information, à repérer les risques et à développer des solutions technologiques innovantes.
Une bonne pratique consiste à élaborer un cadre d’architecture des applications en définissant un ensemble de concepts d’entreprise, d’informations et d’applications que votre organisation aimerait voir refléter à long terme. LeanIX, en fournissant une représentation visuelle, concrète et facile à référencer de la cartographie des applications, peut établir une vue d’ensemble des parties de l’organisation qui sont remplies par la pile d’applications actuelle afin de déterminer ce qui est vraiment nécessaire.
Les chefs d’entreprise, les responsables informatiques et les AE doivent se réunir pour examiner les actions recommandées pour chaque application et concevoir une feuille de route de mise en œuvre pour aller de l’avant. L’implication de divers chefs d’entreprise pendant la création d’une architecture de soutien contribuera à établir la transparence et à mettre correctement en phase les entreprises avec les technologies de l’information. Bien que certains efforts de consolidation soient plus faciles à mettre en œuvre que d’autres, il est préférable de regrouper les applications au sein d’un même domaine d’activité (par exemple, les ressources humaines, les finances, etc.) afin d’obtenir un modèle d’exploitation partagé.
Une fois qu’un portefeuille d’applications est officiellement inventorié et optimisé, il est impératif d’entretenir la cartographie en continu. Les efforts ponctuels de rationalisation des applications peuvent permettre à l’organisation d’économiser de l’argent au début, mais ils n’ont pas la valeur à long terme que promet la rationalisation continue des applications. La rationalisation des applications améliore l’efficacité globale des technologies de l’information en veillant régulièrement à ce que la cartographie informatique soit activement en phase avec les buts et les objectifs de l’entreprise.
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L’exploitation d’une cartographie agile est essentielle dans le climat d’entreprise actuel. La transformation numérique étant le moteur de la demande des clients, une architecture informatique doit s’adapter de manière dynamique à l’évolution rapide des besoins du marché. La plupart des entreprises consacrent 70 à 80 % de leur budget informatique à la prise en charge d’applications patrimoniales vieillissantes et de faible valeur, ce qui laisse très peu d’argent à investir dans l’optimisation des processus métier.
L’objectif de la Gestion du Portefeuille d’Applications est d’articuler une vision architecturale unique pour permettre la réalisation des objectifs commerciaux, répondre efficacement aux moteurs stratégiques, se conformer aux principes et aux normes architecturales et répondre aux préoccupations et aux objectifs des principaux acteurs. Les efforts de l’APM vous aident à optimiser votre pile d’applications, à établir la transparence entre les acteurs et à offrir une véritable valeur ajoutée à vos dirigeants d’entreprise.
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Que signifie Gestion du Portefeuille d’Applications ?
La Gestion du Portefeuille Applicatif est un cadre permettant d’identifier toutes les applications logicielles de l’entreprise et de gérer ces applications de manière claire et efficace. L’APM aide les gestionnaires spécifiques à illustrer les besoins ou les risques de l’entreprise spécifiques au sein de certains services en ce qui concerne leurs technologies de l’information.
L’objectif de la Gestion du Portefeuille Applicatif est de formuler une vision architecturale unique pour permettre la réalisation des objectifs commerciaux, répondre efficacement aux moteurs stratégiques, se conformer aux principes et aux normes architecturales, et répondre aux préoccupations et aux objectifs des principaux acteurs.
Que permet la Gestion du Portefeuille d’Applications ?
La Gestion du Portefeuille Applicatif confère un aperçu clair du nombre d’applications utilisées, de leur contribution en termes de valeur, des technologies de soutien et du cycle de vie.
Que peut apporter la Gestion du Portefeuille d’Applications dans l’entreprise ?
La Gestion du Portefeuille Applicatif peut permettre d’économiser jusqu’à 30 % des coûts de licence en optimisant ou en rationalisant les licences de logiciels existantes.
En règle générale, 20 % des applications en moyenne ne sont pas utilisées et peuvent donc être abandonnées. la Gestion du Portefeuille Applicatif permet de réaliser des projets informatiques beaucoup plus rapidement et de réduire leurs coûts d’au moins 10 %.