Introduction
Au cours des deux dernières années, le cloud computing a marqué le début d'une nouvelle ère pour les entreprises de toutes tailles, de toutes zones géographiques et de tous secteurs d'activité. Si certains leaders du marché ont déjà migré vers une infrastructure informatique de cloud, d'autres sont en train de transformer leurs anciens modèles de fonctionnement pour s'adapter à un environnement commercial très concurrentiel. Si les bons services de cloud sont correctement implantés, ils peuvent offrir aux organisations toute une série d'avantages, allant de la réduction des coûts à une sécurité renforcée des données en passant par une reprise rapide en cas de sinistre.
Mais une migration réussie vers des modèles d'entreprise basés sur le cloud computing dépend de la stratégie informatique de l'entreprise. Sans une orientation claire, une entreprise ne profite pas des avantages du cloud computing et génère des coûts de suivi qui pourraient être entièrement évités dès le départ. C'est pourquoi l'architecture d'entreprise et le cloud computing sont souvent associés. Lors de toute transformation numérique, l'EA fournit un plan qui aligne les besoins de l'entreprise sur les nouvelles technologies. Le plus souvent, ces technologies sont des services de cloud qui constituent d'importants portefeuilles d'applications.
Mais d'où vient le cloud computing et comment expliquer son succès ? Même si les données et les logiciels basés sur le cloud via les réseaux semblent être des phénomènes relativement nouveaux, les racines du cloud computing remontent aux années 1950. Il a d'abord été développé pour l'armée qui avait besoin d'une technologie de stockage non local. Au fil du temps, la communauté scientifique a vu le potentiel du calcul distribué pour les organisations traitant de grandes quantités de données. Le nom lui-même a été inventé en 1996 et, en 1999, Salesforce est devenue la première entreprise sur le marché à offrir des services basés sur l'internet.
Qu’est-ce que le Cloud Computing?
Le cloud computing décrit l'utilisation de matériel et de logiciels fournis via l'Internet. Grâce à des identifiants de connexion uniques, les services informatiques à la demande permettent aux utilisateurs d'accéder à leurs applications depuis n'importe quel appareil, sans avoir à stocker de données sur leurs disques durs physiques.
De nos jours, tout le monde semble utiliser et parler du « cloud ». Cependant, le véritable concept qui se cache derrière cette tendance informatique révolutionnaire n’est pas évident à saisir. La plupart des gens savent qu'avec le cloud computing, les applications qu'ils utilisent ou les données qu'ils enregistrent ne sont pas stockées sur leur périphérique de stockage local, mais "quelque part dans le cloud". Mais ce cloud est beaucoup moins abstrait qu'il n'y paraît. En fait, il s'agit d'une multitude de serveurs cloud répartis dans des centres de données du monde entier.
Ainsi, le terme « cloud » ne fait pas allusion à l'emplacement réel du serveur, mais à l'idée que les utilisateurs peuvent accéder aux informations à distance comme si elles existaient dans un espace virtuel omniprésent. Cependant, comme les services de cloud sont fournis via l'internet, les utilisateurs doivent être connectés à un réseau pour utiliser une application en ligne ou récupérer des données stockées dans une base de données en ligne. Alors que cela constituait un obstacle potentiel il y a dix ans, les connexions Internet à haut débit d'aujourd'hui permettent une expérience utilisateur sans faille.
Il va sans dire que les avantages du cloud computing ne se limitent pas à l'utilisateur final, dont l'ordinateur n'a pas à faire le gros travail qui accompagne le traitement des données lorsqu'un logiciel complexe est utilisé. En passant à une infrastructure de cloud, les entreprises peuvent déplacer leurs grands clusters d'ordinateurs dans le cyberespace et augmenter ainsi leur capacité informatique sans avoir à se soucier de l'acquisition ou de la maintenance de serveurs internes coûteux. Cela se traduit en fin de compte par un service à la clientèle meilleur et plus rapide et aussi par un avantage concurrentiel.
Même si la pression pour migrer vers une architecture informatique de cloud ne cesse de croitre, les entreprises ne doivent pas se précipiter pour prendre des décisions rapides qui pourraient leur être défavorables à long terme. En particulier pour les entreprises dotées d'infrastructures complexes, il est primordial d’élaborer une stratégie informatique solide qui réponde à leurs besoins spécifiques. Les spécialistes tels que les architectes d'entreprise n'aident pas seulement à établir un plan informatique. Ils gèrent également les portefeuilles d’application et aident à choisir le bon modèle de déploiement du cloud.
3 Types de services de Cloud Computing
S'il existe différents modèles de déploiement du cloud qui déterminent si le cloud est détenu et exploité par un fournisseur tiers (cloud public), par l'entreprise elle-même (privé) ou les deux (hybride), il existe également différents types de services de cloud computing. La plupart d'entre eux appartiennent à l'une des trois catégories suivantes : l’Infrastructure en tant que Service, la Plateforme en tant que Service ou le Logiciel en tant que Service. Comme ils se superposent les uns aux autres, on les appelle souvent la « pile » du cloud computing. Découvrez ci-dessous ce que chacun de ces modèles informatiques peut vous aider à accomplir, vous et votre entreprise.
IaaS (Infrastructure en tant que Service)
IaaS ou Infrastructure as a Service couvre tous les éléments structurels qu'une entreprise pourrait louer en tant que service informatique. Cela s'applique aux systèmes d'exploitation, aux serveurs physiques ou virtuels ainsi qu'au stockage via la connectivité IP. Comme ce modèle fournit tous les éléments essentiels à une infrastructure informatique fonctionnelle, il est couramment utilisé par les entreprises qui créent des applications à partir de zéro. De nombreux utilisateurs de IaaS affirment que le fait de ne plus se soucier des problèmes techniques leur permet de se concentrer sur d'autres tâches essentielles à l'entreprise tout en gardant le contrôle de leur infrastructure de cloud.
PaaS (Plateforme en tant que Service)
Alors que l'IaaS fournit l'ensemble de l'infrastructure informatique, la Platform as Service ou PaaS fournit un environnement à la demande pour les équipes de développement. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une véritable plateforme où plusieurs développeurs peuvent collaborer sur un même projet et développer, tester, livrer et gérer rapidement des applications logicielles. Avec une PaaS évolutif, les développeurs peuvent se concentrer sur le processus de développement sans se soucier de l'infrastructure sous-jacente du réseau, des bases de données et des serveurs nécessaires à leur travail.
SaaS (Logiciel en tant que Service)
SaaS ou Software as Service est le modèle de cloud computing le plus connu car il est utilisé au quotidien non seulement par les grandes entreprises mais aussi par de nombreux utilisateurs finaux dans le monde entier. Il s'agit de la fourniture d'une application en tant que service prêt à l'emploi et déployé sur Internet. La plupart du temps, ce service informatique est disponible via un abonnement ou un contrat de licence à l'usage. Accessible via n'importe quel navigateur internet, le SaaS ne nécessite aucune maintenance de la part de l'utilisateur et est devenu un outil essentiel dans la gestion des ventes ou de la relation client.
