Développez et transformez vos environnements technologiques pour supporter les stratégies de votre entreprise et placer l’innovation au cœur de vos opérations
En savoir plusMaximisez votre potentiel sur le marché avec un programme partenaire offrant des solutions LeanIX adaptées à votre modèle d’entreprise
En savoir plusPassez au niveau supérieur en vous dotant des connaissances et des outils dont vous avez besoin
Voir tous les documentsDécouvrez tout ce qu’il faut savoir sur la gouvernance des microservices, ainsi que sur quels éléments principaux celle-ci repose.
Dans le monde des microservices, les développeurs ont la liberté et la capacité d’expérimenter avec de nouveaux langages de programmation, de nouveaux modèles, cadres, banques de données, et autres aspects innovants du développement informatique. Cela peut perturber les équipes des opérations, qui ont parfois du mal à comprendre les nouvelles expériences faites par les développeurs.
Concernant l’architecture microservices, les points de vue divergent, entre l’absence, la quasi-absence de gouvernance ou encore l’architecture orientée services (SOA).
La gouvernance microservices est une méthodologie ou une approche qui établit les politiques, les normes et les bonnes pratiques autour de l’adoption des microservices afin de permettre aux entreprises de disposer d’un environnement informatique agile.
La gouvernance monolithique est centralisée. Les décisions sont prises verticalement, un contrôle rigide est maintenu pour s’assurer que les normes sont bien appliquées au sein de l’entreprise et dans la suite d’applications. Avec le temps, ce modèle dégénère, entraînant une stagnation des systèmes technologiques et architecturaux qui freine l’innovation.
Les microservices prônent un modèle polyglotte en ce qui concerne les suites technologiques pour les langages de programmation, les outils et les banques de données pris en charge. Le concept principal de ces microservices est la réutilisabilité des actifs et des outils qui peuvent être décentralisés. L’élément central de la gouvernance de la décentralisation est le concept de construction et d’exécution.
Ce modèle décentralisé est le mieux adapté à la gouvernance de microservices. Les avantages d’une gouvernance décentralisée donnent aux équipes de microservices la liberté de développer des composants logiciels en utilisant différentes suites.
Le cadre de la gouvernance de microservices met l’accent sur les choses suivantes :
Entreprise
Composants techniques
Organisation
La gouvernance des microservices joue un rôle majeur dans le succès des projets impliquant des microservices.
L’échec de l’implémentation de mécanismes de gouvernance appropriés peut créer une architecture ingérable et instable ; cependant, avec les bonnes gouvernances en place, vous pouvez éviter un désordre dans les services distribués et obtenir le soutien de l’entreprise.
L’un des avantages de la gouvernance des microservices est qu’elle peut permettre un retour sur investissement nettement plus élevé pour les entreprises. Toutefois, il est à cet effet indispensable d’établir des politiques ainsi que des moyens de communication clairs permettant de mesurer la responsabilité et l’efficacité.
Une gouvernance des microservices solide est fondée sur trois éléments : le personnel, les processus, et la technologie. Ces trois éléments doivent être alignés pour que la gouvernance des microservices soit réussie.
Le diagramme suivant illustre ces éléments plus en détail :
Il est important pour toutes les entreprises de définir les principes directeurs de la gouvernance des microservices. Une fois ces principes définis, ils doivent être suivis. Par conséquent, la définition de ces principes doit être faite avant de poser les fondations.
Ci-dessous se trouvent quelques principes directeurs fondamentaux pour une gouvernance de microservices réussie.
Services indépendants : les microservices sont indépendants des autres services. Cette indépendance permet un développement et un déploiement de services plus rapide. Cela nécessite une indépendance des services tant au niveau de la conception que de l’exécution.
Responsabilité unique : se concentrer sur un seul microservice. Nécessite des capacités métier ainsi qu’une décomposition granulaire des éléments.
Autocontrôle : les microservices sont des unités autonomes, déployables indépendamment. Pour qu’un microservice soit indépendant, il doit contenir tous les éléments constitutifs nécessaires à son fonctionnement.
Politiques et principes directeurs pour les bonnes pratiques : conformité aux architectures de référence du domaine des microservices, aux processus de gouvernance et à la feuille de route.
L’équipe qui s’occupe de l’architecture microservices se concentre principalement sur la gestion et la surveillance des activités de l’entreprise, ce qui inclut la conception des applications de l’entreprise basées sur la technologie des microservices. L’équipe fournit la bonne fonction aux utilisateurs finaux et le soutien opérationnel approprié pour la nouvelle architecture.
Le modèle opérationnel des microservices
Lors de l’adoption des microservices au niveau de l’entreprise, la structure et les compétences de l’équipe jouent un rôle plus important que la technologie sous-jacente. Les structures organisationnelles horizontales, les équipes flexibles, et les capacités transversales sont indispensables à la réussite de l’adoption des microservices.
Former une équipe compétente et qualifiée requiert le réalignement du personnel autour des fonctionnalités plutôt qu’autour de l’architecture.
La meilleure approche consiste à établir une pratique DevOps avant de transitionner vers les microservices, pour pouvoir définir les stratégies de communication à l’avance.
Aptitudes et compétences
Les équipes de microservices comprennent plusieurs membres aux compétences variées. Elle comprend des analystes système, des designeurs UX/UI, des développeurs aux premières et dernières lignes, etc. qui sont responsables de leurs projets microservices du début à la fin : développement, déploiement, exploitation, surveillance et gestion.
La taille de l’équipe se décide en fonction de la taille de l’entreprise et du développement du projet. L’expérience montre que la taille idéale est de 8-10 personnes par équipe.
Dans le cadre d’une architecture microservices, la croissance de l’entreprise fera grandir l’équipe microservices. Chaque équipe disposera d’une plateforme collaborative afin de remplir les objectifs du projet. Cela garantit le respect des délais et favorise ensuite la performance et l’efficacité du lancement de produit.
Stratégie microservices et feuille de route
Stratégie DevOps : réduire la durée du développement et du déploiement est nécessaire. Plutôt que développer une application, l’équipe va déployer plusieurs services.
Environnement agile : Les services sont développés par des équipes par incrément ; des phases courtes qui permettent à l’équipe de déployer de manière régulière. Ceci permet de positionner stratégiquement les progrès de l’entreprise. Un suivi du CI/CD est nécessaire pour augmenter le niveau de résilience.
Stratégie de données : une stratégie solide de gestion des données de référence est nécessaire pour accompagner la distribution des données. Les données fondamentales d’une entreprise sont consommées par plusieurs microservices qui sont stockés dans leurs bases de données locales.
Architecture de référence
Les microservices ne sont pas des produits, un cadre ou une plateforme. Il s’agit d’une stratégie de construction des systèmes distribués des grandes entreprises. L’architecture microservices profite aux entreprises de plusieurs manières. Les avantages des microservices comprennent une évolutivité de divers composants d’applications vers un développement et une gestion logicielle plus rapide et plus simple.
La mesure des microservices est essentielle pour la conception des services qualité. Les microservices réduisent la dépendance vis-à-vis des fournisseurs et éliminent les engagements technologiques à long terme. Globalement, aider les décideurs à choisir les outils nécessaires pour atteindre les objectifs IT et métier.
Architecture de référence des microservices
Registre
À mesure que l’entreprise se développe, suivre le nombre de microservices peut devenir un réel défi à cause du déploiement continu. Afin de résoudre ce défi, l’utilisation de registres dynamiques aidera en procédant au suivi des services déployés. Ces registres fournissent aux clients les meilleures conditions pour surveiller et suivre les services facilement.
Outils
Lorsqu’on construit une architecture hautement évolutive en utilisant des microservices, certains outils sont nécessaires pour gérer les services additionnels et les composants des applications, ce qui comprend :
Cloud et API
L’API est utilisée pour établir l’interaction entre les microservices, ce qui aide l’application à fonctionner correctement. De plus, le mécanisme de contrôle de la version établit l’interface des services entre le nouveau et l’ancien service.
Gestion de l’infrastructure
La gestion de l’infrastructure surveille le stockage, la consommation de CPU, la consommation de mémoire et les caractéristiques du réseau matériel pour les services déployés. Les ressources d’infrastructure sont surveillées par Nagois, qui émet des alertes lorsque les niveaux de service sont dépassés. Si un service est déployé sur une plateforme IaaS ou PaaS, les outils de gestion du cloud ou de la plateforme sont utilisés.
Surveillance des services
La surveillance des services surveille la "santé" des applications lorsque celles-ci sont déployées dans l’environnement de production. Les services peuvent signaler leur santé au moyen d’un mécanisme d’extraction via JMX ou en présentant un URL http, où les agents pourront collecter les statistiques, en utilisant un mécanisme d’extraction Spring Actuator.
Équipes fédérées et DevOps
Quand il s’agit d’environnements microservices, les développeurs ajoutent ou suppriment continuellement des fonctionnalités. Ces modifications consistent en un changement de code ou le remplacement d’éléments essentiels de l’application. Pendant que ces modifications prennent place, les microservices évoluent constamment. Une application est divisée en plusieurs services interdépendants. Les grandes équipes cloisonnées sont divisées en petites équipes multifonctionnelles.
Cela coïncide avec la transformation des équipes IT, des équipes de développement, de test en équipes DevOps plus petites. Confier la mise en œuvre et la gestion d’un microservice à l’équipe qui l’a créé est une méthode efficace pour le fonctionnement actuel du service et son évolution à l’avenir .
Indépendance du temps de conception
Définir et contrôler les créations de service, la conception et la mise en œuvre des politiques de service.
Indépendance de l’exécution
Les accords de niveau de service, la régulation, la surveillance, les exigences de sécurité communes et la découverte de services ne sont pas couverts au niveau de chaque microservice. Les entrées API permettent de réaliser la gouvernance du temps d’exécution au niveau d’un composant dédié.
Gestion des données
Contrairement à la SOA, les microservices ne partagent pas les données. Chaque microservice possède une banque de données physique distincte et une persistance polyglotte qui permet à une variété de moteurs de bases de données de fonctionner sous chaque microservice.
Cependant, garder plusieurs copies de la base de données d’une entreprise peut augmenter la complexité et les frais de licence.
Les outils génériques d’extraction, de transformation et de chargement (ETL) ou de virtualisation des données peuvent favoriser la standardisation des données. L’approvisionnement par événement est un modèle de conception bien connu qui permet d’aligner les banques de données pour s’adapter aux changements rétroactifs.
En résumé, les microservices adoptent une gouvernance décentralisée, ces normes permettent à l’équipe de construire et déployer le code qui a été créé en fonction de plans de gouvernance individuels. L’objectif de la gouvernance décentralisée est de libérer les équipes de développement, en leur permettant de consacrer leur temps à la résolution des problèmes de développement avec efficacité et rapidité.
Il est important de développer un état d’esprit DevOps au sein de l’entreprise. Cet état d’esprit donne aux développeurs le pouvoir de contrôler la façon dont les composants sont construits et exploités.
Qu’est-ce que la gouvernance microservices ?
La gouvernance microservices est une méthodologie ou une approche qui établit les politiques, les normes et les bonnes pratiques autour de l’adoption des microservices afin de permettre aux entreprises de disposer d’un environnement informatique agile.
Quels sont les éléments nécessaires pour une gouvernance microservices solide ?
Une gouvernance de microservices solide se compose de trois éléments : le personnel, les processus et les technologies. Pour une gouvernance réussie et fonctionnelle, ces trois éléments doivent parfaitement s’aligner.